Jesuis sincĂšrement dĂ©solĂ© (e). Je ferai tout pour te garder auprĂšs de moi ! 4. S’il te plaĂźt, pardonne-moi pour tous mes dĂ©fauts. Je te promets de tout faire pour devenir quelqu’un de meilleur. 5. Je n’avais pas l’intention de te blesser Ă  ce point. Je te promets d’apprendre Ă  mieux communiquer ! 6.
EDIT petite remarque avant que vous ne lisiez cet article, je ne vise personne en particulier. Une grosse partie de mes remarques concernent un peu tout le monde 😉 Il y a encore quelques mois, j’avais deux profils diffĂ©rents sur Facebook un profil professionnel sur lequel vous pouvez encore me retrouver, et un profil personnel avec mes amis, ma famille et des connaissances. Et puis un jour, j’en ai eu marre de facebook j’ai dĂ©sactivĂ© de maniĂšre dĂ©finitive mon profil personnel. Et croyez-moi, cela fait un bien fou. Pourquoi ? Tout simplement car je juge de plus en plus que Facebook devient un rĂ©seau social malsain chez une grosse partie de mes contacts. D’ailleurs, mĂȘme si je parle ici uniquement de FB, la quasi-totalitĂ© des remarques seraient potentiellement valables pour tous les autres rĂ©seaux sociaux. Ce besoin de s’afficher Commençons par les raisons Ă©videntes mais pas forcĂ©ment celles qui m’ont rĂ©ellement poussĂ©es Ă  partir. La premiĂšre chose que tout le monde constate facilement je l’ai d’ailleurs lu des dizaines de fois dans des articles qui parlent de quitter Facebook », c’est ce besoin que certains individus ont Ă  obtenir une reconnaissance sociale constante cette fameuse course aux j’aime » ! L’addiction Ă  Facebook Certaines personnes semblent chercher Ă  tout prix Ă  avoir cette sacro-sainte reconnaissance personnelle, comme si leur vie et chacune de leurs actions Ă©taient systĂ©matiquement dignes d’intĂ©rĂȘt et qu’il fallait que les autres s’y intĂ©ressent. PĂȘle-mĂȘle, vous retrouverez parmi eux des personnes qui Ă©crivent tout ce qu’ils font et dont tout le monde se fout, et ceux qui tournent autour du pot pour capter l’attention des autres, par exemple avec ce type de statut En pleine rĂ©flexion sur ma vie. Que faire ? Bref, rien de tel qu’un bon coup de pelle pour se dĂ©barrasser de ce type d’individus je rigole, hein
. Voyeurisme et frustration Je te vois Un des autres Ă©lĂ©ments qui font de Facebook un rĂ©seau social malsain, c’est ce besoin de voir ce que font les autres. J’avoue en avoir Ă©tĂ© victime, et cela peut parfois devenir addictif pour certains mĂȘme si au final rien n’est intĂ©ressant, vous allez regarder ce que font les autres. Cela devient ensuite une habitude, et vous ĂȘtes mĂȘme parfois frustrĂ© quand il ne se passe rien d’ailleurs, dans ces cas de figure, il ne se passe rien non plus chez vous
. Vous avez d’ailleurs sans doute eu ce rĂ©flexe dĂ©bile de recharger la page avec F5 ou en cliquant sur le magnifique logo de Facebook, juste pour voir ce qui s’est passĂ© depuis une minute ou si vous avez de nouveaux like si vous faites partie de ceux qui veulent flatter leur ego. D’ailleurs, vous ĂȘtes aussi parfois vu sans le vouloir, avec des contacts qui vous identifient dans leurs statuts et photos. DĂ©pression en vue Pire encore, ce rĂ©seau peut devenir une rĂ©elle source de frustration et de mal-ĂȘtre. Pourquoi ? Tout simplement car parfois, votre vie n’est pas satisfaisante, et voir ce que font vos contacts peut ĂȘtre une rĂ©elle source de dĂ©pression. Cela commence par exemple par les photos de vacances de vos proches alors que cela ne se passe pas bien Ă  votre travail, et que vous, vous n’ĂȘtes pas en congĂ©s. Mais cela peut devenir beaucoup plus gĂȘnant, comme par exemple quand on n’arrive pas Ă  avoir d’enfant et qu’on voit le bĂ©bĂ© trop chou de tel ou tel contact Ă  longueur de journĂ©e, ou qu’on se prend des Ă©chographies dans la figure sans y avoir Ă©tĂ© prĂ©parĂ©. Ou alors, vous allez vous plaindre d’un Ă©lĂ©ment futile je suis le premier Ă  le faire, alors que certains de vos contacts ont peut-ĂȘtre perdu un proche, sont gravement malades ou viennent d’ĂȘtre renvoyĂ©. Vous ne saurez jamais ce qui se passe dans la vie des autres, donc apprenez Ă  ĂȘtre prudent dans vos publications. Un tĂ©lĂ©phone vissĂ© Ă  la main Ces rĂ©seaux sociaux sont partout, y compris maintenant dans nos tĂ©lĂ©phones et tablettes. En soi, rien de gĂȘnant cela l’est beaucoup plus quand cela vous coupe systĂ©matiquement de votre entourage. Qui n’a jamais Ă©tĂ© en soirĂ©e avec des amis en train de discuter de tout et de rien, puis certaines personnes sortent leur tĂ©lĂ©phone et s’excluent du groupe. Je peux comprendre que lorsque l’on s’ennuie on cherche Ă  faire autre chose. Mais j’estime qu’il y a un minimum de respect Ă  avoir avec les personnes avec qui l’ont est. Des tĂ©lĂ©phones addictifs J’avoue l’avoir fait certaines fois, avec mes amis ou avec ma famille. J’avoue aussi le faire encore de temps Ă  autre avec d’autres rĂ©seaux sociaux ou applications. Mais promis, j’essaie de me soigner. On le voit d’ailleurs trĂšs vite chez ses proches ceux qui ont leur tĂ©lĂ©phone dans leur main ou posĂ© sur la table, et ceux qui ont la dĂ©cence de le ranger ailleurs. Chez certains proches, je sais d’ailleurs que ce sera systĂ©matique il ne se passera jamais une soirĂ©e ou une journĂ©e pendant laquelle ils ne passeront pas au minimum 10-15 minutes sur leur tĂ©lĂ©phone, alors que vous ĂȘtes Ă  un mĂštre d’eux. Chronophage et non pertinent Ce dont on se rend compte Ă©galement lorsque l’on quitte Facebook ou tout autre rĂ©seau sur lequel on est trop souvent actif, c’est que l’on gagne beaucoup de temps libre, et on se concentre sur d’autres activitĂ©s plus saines passez du temps avec sa famille, ses amis, lire, sortir, se reposer, regarder des films
 Vous n’imaginez pas le temps que vous passez sur Facebook avant de l’avoir mesurer. Cela rejoint d’ailleurs mon exemple sur ce fameux rafraichissement de page pour voir ce qui se passe de neuf. Essayez un jour les applications du type RescueTime , et vous verrez l’impact que ces rĂ©seaux peuvent avoir sur votre emploi du temps. Juge et bourreaux Une autre chose que je ne pouvais supporter, c’est que le fait que chaque statut ou action est jugĂ©e par tout le monde. Tout le monde a toujours un avis sur tout vos contacts vont ainsi commenter et critiquer ouvertement ou derriĂšre votre dos tout ce que vous faites ou Ă©crivez. Tous juges sur Facebook Je suis sĂ»r que vous avez dĂ©jĂ  eu au moins une fois des discussions plus ou moins houleuses avec certains contacts, et sur des sujets aussi variĂ©s que parfois puĂ©rile politique, religion, bien-ĂȘtre des animaux, Ă©cologie, humour
 Et la grosse problĂ©matique sur Internet, c’est que vous n’avez pas l’intonation qui va avec le texte. Pourtant, cela peut en dire long sur votre pensĂ©e rĂ©elle, notamment quand vous faites de l’humour. Pire encore, une simple phrase mal tournĂ©e peut ĂȘtre trĂšs mal interprĂ©tĂ©e par vos proches. Contrairement Ă  une discussion de vive voix, vous ne pourrez jamais Ă©changer de maniĂšre aussi sereine que dans la vie rĂ©elle. Je ne te respecte plus Et pour terminer le non-respect de vos contacts, de votre famille et de vos amis. Quand vous en arrivez Ă  un stade oĂč vous apprenez par Facebook des nouvelles importantes de votre entourage le plus proche, il y a de quoi l’avoir mauvaise, comme par exemple une annonce de mariage ou encore d’un bĂ©bĂ© qui va arriver dans 9 mois oui oui, avec la photo du test de grossesse qui vient de servir
. Si vous considĂ©rez tous vos contacts sur FB au mĂȘme niveau, et que passez les voir ou leur donner au minimum un coup de fil pour ce type d’évĂšnements est trop complexe, c’est que vous n’ĂȘtre peut-ĂȘtre pas si proches, ou alors que vous ne les respectez pas forcĂ©ment. Mais tu es encore sur Facebook ? Bref, plus le temps passait, plus j’avais l’impression de m’éloigner de plus en plus de mes contacts Facebook, alors que paradoxalement c’est ainsi que j’en savais le plus sur eux
 Alors oui, j’y suis encore, mais uniquement Ă  titre professionnel vous verrez parfois certains statuts plus lĂ©ger de ma part, mais plus jamais je ne partagerai d’élĂ©ments trop personnels. J’ai gardĂ© quelques rares contacts de ma famille et de mes amis sur cet autre profil, mais cela s’arrĂȘte-lĂ . A vrai dire, il y a une seule chose qui me manque et qui explique la prĂ©sence de quelques proches les conversations de groupes, car elles sont super pratiques pour organiser une soirĂ©e, un anniversaire ou des vacances. Je ne peux donc que vous conseiller une chose dĂ©sactivez votre compte Facebook ! Cela fait bizarre au dĂ©but, mais en rĂ©alitĂ© cela fait un bien fou ! Pour terminer, voici une petite vidĂ©o pour montrer l’impact que les rĂ©seaux sociaux peuvent avoir sur notre vie.
Maisfaire semblant d’ĂȘtre neutre superficiel indiffĂ©rente c’est pire je trouve. reply. Mr Aze-Eddine. 15 juin 2018 . Je me suis mariĂ© en 2009 aujourd’hui nous sommes exactement en 2018, impossible de me relever de plusieurs discriminations Ă  mon Ă©tat de santĂ©, j’ai Ă©pousĂ© une perverse narcissique histrionique qui est une rĂ©elle manipulatrice que personne ne sait cerner,
Bonjour, Ma femme et moi revenons de 10 jours de vacances a Phuket. Ca faisait longtemps que ce pays nous tentait, mais la on regrette amĂšrement de ne pas s’ĂȘtre mieux renseignĂ© avant
 si on avait su que les thaĂŻlandais sont ainsi on aurait choisis un autre pays pour dĂ©penser notre budget vacance. Bon je passe sur le fait que les plages sont jolies, certes, mais pas forcement plus meme moins que la martinique par exemple, la mer est meme plus chaude et beaucoup plus propre en martinique. Et pour les vagues ici, meme a marre haute, faut pas trop compter dessus, meme a Royan en France les vagues sont plus grosses. La bouffe, ouais bah c’est comme partout dans le monde, on peut tout aussi bien tomber sur un bon resto qu’un resto pas bon du tout, pourtant a prix equivalent, et bonne chance si vous voulez pas chopper un cancer avec tout ceux qui fument dans les restos ici. Saison des pluies, mouais
 nous on a payĂ© plus cher a noel pour Ă©viter la saison des pluies, mais au final il a quand meme plus un jour sur deux, et ciel gris les trois quart du temps. Les sortie touristique en groupe a Ă©viter a tout prix, meme si vous arriver a marchander le prix ou qu’on vous paye pour y aller, on est traiter comme du bĂ©tail, et ils respectent meme pas leur planning 1 heure sur monkey beach, au final c’était meme pas 5mn et on est rester sur le bateau. Aller a kata en espĂ©rant que ca sera moins bonder de touristes qu’a padong, et qu’on ne croisera aucun grand pĂšre accompagnĂ© de femme thailandaise 3 fois plus jeune qu’eux, ca aussi c’est rater. Mais le clou du spectacle ca reste quand meme la mentalitĂ© thaĂŻlandaise
 La seule personne thailandaise sympa qu’on a vu la bas c’était le manager de notre guest house. Tout le monde sait que dans les destinations touristiques on nous souris juste pour notre argent, qu’il faut souvent marchander, tout ca, mais la vraiment oĂč on a Ă©tĂ© choquĂ© c’est la difference totale du comportement thailandais entre le premier jour de notre arrivĂ©e, et la veille du depart. Le premier jour on loue sans problĂšme un scooteur a cote de l’hotel, on peut parler anglais plus au moins normalement, on pose quelques questions touristiques, on plaisante, tout ce passe bien. Le dernier jour, on se rend compte qu’on ne peut pas rendre leur scooteur le lendemain a 14h comme prĂ©vu, on demande alors si on peut avoir notre passport laissĂ© en caution maintenant il est a ce moment la 17h, et on depose le scooteur a 22h parce qu’on voulait passer notre dernier soir a patong qu’on voulait voir au moins une fois, sachant que ce magasin ferme a 21h, qu’ils ont une webcam qui donne sur le parking, qu’ils son juste a cote de notre guest house, et qu’on s’est vu tous les jours pendant 10 jours, qu’on a toujours payer a temps et sans encombre. Bah la revirement direct de situation, le vrai visage de la thailande se rĂ©vĂšle et confirme tout nos ressentis, elle nous sort un NON !!!!!!!!’ catĂ©gorique, et plus aucun sourire, comme si soudain on Ă©tait des Ă©trangers pour elle. Alors que c’était a son avantage qu’on rende le scooteur plus tĂŽt, on ne demandait meme pas a ĂȘtre rembourser au prorata temporis, on posait juste la question de savoir si c’était “possible” de rendre le scooteur plus tot, on a meme pas insister, et elle nous sort “you speak too much!!!” sur un ton violant et mĂ©prisant 
. la ma femme commence a avoir les larmes aux yeux, et l’autre hystĂ©rique nous balance “if you come after 21h, you no passport, no plane for you!!” alors je lui dit sur un ton neutre “ok we come back before 21h”, cette femme venait de d’achever totalement l’ambiance de notre sĂ©jour, donc visiter ou pas patong c’était plus trop un soucis la
 On marche 5 secondes jusqu’au guest house juste a cote, on demande au manager de l’hotel ce qui cloche avec cette femme, je filme la scene discrĂštement avec l’iphone pour rassurer ma femme en pleur en lui disant qu’on lui laissera un mauvais commentaire sur son site, et la elle nous cris “FUCK YOU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!”, on la vois meme nous faire un doigt d’honneur sur la video
 Ce message s’adresse surtout a ceux qui hĂ©site a visiter la thailande pour la premiere fois ou pas, c’est vous qui voyez, mais bon ma femme et mois sommes deux cadres dynamiques dans la trentaine, toujours souriant et avec une bonne education, et c’était pour nous la premiere fois de notre vie qu’on nous faisait personnellement, et en public, un doigt d’honneur
 Pour notre part c’est la derniĂšre fois qu’on met les pieds la bas et on compte bien, dĂšs qu’on a un peu de temps a perdre, partager notre experience avec le plus de personnes possible sur internet, dans l’espoir un peu utopique que moins de touristes allant la bas revienne Ă©cƓurĂ© de leur sĂ©jour, ou mais la faut pas rĂȘver que les thaĂŻlandais deviennent un peu moins ignoble. C’est aussi pour rĂ©tablir la vĂ©ritĂ©, car la on a vraiment le sentiment que tous les messages positifs qu’on peut encore actuellement lire partout, sont juste un gros tissu de mensonge rĂ©digĂ© surement par des guides touristique thaĂŻlandais qui se font passer pour des touristes.

MĂȘmesi Ă©videmment, on s’ennuierait bien trop si tout le monde Ă©tait parfait, on doit tout de mĂȘme chercher Ă  atteindre un niveau intermĂ©diaire. Il faut essayer d’ĂȘtre le plus intĂšgre

L'Ă©poque La dĂ©ception, passage obligĂ© de nos vies idĂ©alisĂ©es, naĂźt de l’erreur d’apprĂ©ciation, selon le psychologue clinicien Yves-Alexandre Thalmann. Aux Alors, heureux ? », les Alors, déçu ? ». Oui, déçu de l’issue d’un match de l’Euro 2016 qui anĂ©antit l’espoir de voir son Ă©quipe couronnĂ©e ; déçu par l’échec Ă  un examen scolaire qui compromet la perspective d’un cursus huilĂ© ; déçu par cet entretien d’embauche qui n’a pas dĂ©bouchĂ© sur l’emploi rĂȘvĂ© ; mais aussi déçu par une relation amicale, filiale ou amoureuse
 Les occasions d’ĂȘtre déçu ne manquent pas dans nos quotidiens agitĂ©s. La dĂ©ception indique non seulement que je suis insatisfait, mais encore qu’il y a un Ă©cart entre les attentes que j’avais et ce qui s’est rĂ©ellement passĂ© », considĂšre sur son site la psychologue Michelle Larivey, auteure de La Puissance des Ă©motions Ed. de l’homme, 2002. En effet, dans la dĂ©ception - une Ă©motion qui s’inscrit dans le grand registre de la tristesse et donc en lien avec des situations de perte - il revient d’encaisser une perte par rapport Ă  un idĂ©al donnĂ© », convient Yves-Alexandre Thalmann. Comment ajuster au mieux nos erreurs d’apprĂ©ciation » et nous prĂ©munir de la dĂ©ception, si tant est qu’il faille s’en garder ? Entretien avec le psychologue clinicien, professeur de psychologie en Suisse et auteur notamment de Je positive Ed. Jouvence, 2016. Faut-il et peut-on Ă©viter la dĂ©ception ? Tout un chacun s’attend Ă  des choses qui ne viendront finalement pas. En psychologie positive, on considĂšre notamment que certaines attitudes empĂȘchent ou freinent la progression vers le chemin de la satisfaction. Ainsi, plus je mets la barre de mon idĂ©al haute, plus je m’expose Ă  la dĂ©ception. On a tendance, Ă  tort, Ă  considĂ©rer que les Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables sont nĂ©gatives. Pourtant, la peur n’est peut-ĂȘtre pas agrĂ©able Ă  vivre mais elle me donne une indication indispensable Ă  ma survie. Accepter ce cadeau qu’est la dĂ©ception permet d’ajuster ses attentes. Il convient de fixer la barre un tout petit peu plus haut que notre objectif, pour viser le meilleur mais pas l’impossible. Ainsi, la phrase qui dit en substance Vise la lune, si tu la rates, tu seras au moins dans les Ă©toiles » [Oscar Wilde] est contre-productive. La rĂ©alitĂ©, c’est qu’à force de rater la lune, on n’a mĂȘme plus envie de regarder les Ă©toiles car Qui monte plus haut qu’il ne fallait, tombe plus bas qu’il ne pensait », dit le dicton. La dĂ©ception naĂźt de l’erreur d’apprĂ©ciation. En visant un objectif rĂ©alisable ou rĂ©aliste, si dĂ©ception il y a, elle agit comme un moteur et est favorable Ă  ma progression. Toute dĂ©ception est-elle positive ? Comme la colĂšre, la dĂ©ception peut ĂȘtre constructive ou destructive. Si on a la chance d’avoir des parents qui nous ont Ă©duquĂ© Ă  la dĂ©ception, on peut commencer par les remercier. C’est le socle incontournable de toute Ă©ducation apprendre Ă  ses enfants Ă  gĂ©rer et tolĂ©rer la frustration, l’ennui et la dĂ©ception. A l’échelle d’une vie, il y en aura des dĂ©ceptions
 on ne peut y Ă©chapper. Et, chacune est une occasion d’ajuster ce qui sĂ©pare nos dĂ©sirs de la rĂ©alitĂ©. C’est en somme un travail de deuil plutĂŽt que de fuir, je regarde les choses en face, je prends le recul nĂ©cessaire et je tente de comprendre pourquoi je suis dans cette situation et comment l’éviter Ă  l’avenir. Je prends ainsi la leçon de ce qui m’est arrivĂ©. Une alternative est de ne pas y faire face. On s’attribue dĂšs lors l’entiĂšre responsabilitĂ© de la situation qu’on vit – notre discours mental, dĂ©lĂ©tĂšre, est de l’ordre du Je suis nul », Je n’y arriverai pas », Personne ne m’aime ». La dĂ©ception est dans ce cas dĂ©motivante et dĂ©moralisatrice. Est-il utile de souligner qu’il faut y mettre du sien pour ĂȘtre
 malheureux ? Il est essentiel d’accepter ĂȘtre déçu. Et mĂȘme d’accepter de dĂ©cevoir les autres, c’est-Ă -dire s’affirmer en sortant de l’idĂ©al d’autrui. Du moment oĂč je sais ĂȘtre déçu et le gĂ©rer, je n’ai aucune difficultĂ© Ă  envisager que l’autre puisse ĂȘtre déçu et sache Ă  son tour gĂ©rer sa dĂ©ception. Comment dĂ©passer une dĂ©ception ? On peut changer durablement, mais cela nĂ©cessite de le faire petit Ă  petit
 Apprendre Ă  rĂ©ajuster, c’est le travail de toute une vie. Le principe, on le connaĂźt, mais le mettre en Ɠuvre est une autre affaire. Se remettre d’une dĂ©ception prend indĂ©niablement du temps. Aujourd’hui, on pense Ă  tort que chagrin et tristesse enrayent notre avancement autant la colĂšre est mobilisatrice d’énergie – on va au front en quelque sorte –, autant la tristesse nous amĂšne Ă  nous retirer de la scĂšne des Ă©vĂ©nements pour digĂ©rer. Mais, dans notre sociĂ©tĂ© de l’immĂ©diatetĂ©, il n’est pas de bon ton de se donner du temps. Et, en ne prenant pas le temps nĂ©cessaire pour digĂ©rer » cette dĂ©ception, je n’en tire pas de leçon et vais me retrouver dans une situation similaire sous peu. En rĂ©sumĂ©, dĂ©passer la dĂ©ception, c’est la regarder en face, en tirer les leçons, se donner du temps pour l’intĂ©grer positivement, l’idĂ©e n’étant pas de la contrer, mais de l’utiliser comme levier. La dĂ©ception est une leçon de vie. Et cela passe par la rĂ©habilitation de ses Ă©motions. Elles ont un message Ă  nous donner, pour peu qu’on les Ă©coute. MarlĂšne Duretz Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

reconnaissance hiĂ©rarchie sourde, conditions de travail compliquĂ©es, parents omniprĂ©sents et trĂšs peu ouverts d’esprit, Ă©lĂšves trop peu intĂ©ressĂ©s par ce qu’on leur propose (et ce malgrĂ© le temps passĂ© Ă  concocter des sĂ©ances motivantes). Cela reprĂ©sente une profonde dĂ©ception Ă  la hauteur des aspirations que j’avais.

S’affirmer devant des personnalitĂ©s difficiles, c’est un exercice dĂ©licat
 Les comportements de ces personnes peuvent nous dĂ©stabiliser. Nous nous mĂ©fions de leurs rĂ©actions, et nous en avons parfois peur. Ces personnes peuvent ĂȘtre imprĂ©visibles, ou difficiles Ă  comprendre. Elles peuvent nous faire perdre notre calme. Bref, souvent nous ne savons pas comment rĂ©agir face Ă  ces personnes. Et pourtant nous sommes obligĂ©s de les cĂŽtoyer au travail
 Vous aimeriez des conseils ? Alors lisez la suite, je vous donne tout de suite 6 conseils pour bien rĂ©agir face aux personnalitĂ©s difficiles au travail N’agissez pas de façon impulsive RÉPONDEZ au problĂšme au lieu d’y RÉAGIR
 Devant une situation qui nous dĂ©range et que nous voulons stopper, nous adoptons un des deux comportements suivants soit une rĂ©ponse », soit une rĂ©action ». Quelle est la diffĂ©rence ? La rĂ©ponse, c’est un acte auquel nous avons rĂ©flĂ©chi, et que nous avons dĂ©cidĂ©. Il est volontaire et contrĂŽlĂ©. Il nous apporte des solutions. La rĂ©action, en revanche, est un acte impulsif auquel nous n’avons pas pris le temps de rĂ©flĂ©chir. Nous ne contrĂŽlons pas cet acte. Du coup, notre rĂ©action nous apporte des regrets
 PrivilĂ©giez donc les rĂ©ponses aux rĂ©actions Devant une situation difficile qui vous dĂ©plaĂźt, pensez Ă  vous calmer, concentrez-vous sur votre respiration, prenez le temps de rĂ©flĂ©chir au comportement que vous allez adopter, Ă  ses consĂ©quences, et seulement ensuite agissez
 Par exemple, le collĂšgue qui doit vous dĂ©poser Ă  la gare arrive en retard. Au lieu de dĂ©charger votre colĂšre sur lui et de l’insulter, vous pouvez lui faire part calmement de votre dĂ©ception, lui demander d’ĂȘtre plus professionnel la prochaine fois, et rĂ©flĂ©chir ensemble Ă  une solution de secours
 Ainsi le rĂ©sultat s’inscrira dans la durĂ©e et sera tournĂ© vers les solutions
 C’est une attitude plus seine que de laisser votre colĂšre vous emmener vers une discussion stĂ©rile ; Cette discussion ne changerait rien Ă  votre problĂšme de toute façon, et vous en tireriez tous les deux rancƓurs et frustrations
 Cherchez Ă  comprendre pourquoi l’autre agit ainsi
 Vous ĂȘtes manager, et dans votre Ă©quipe il y a une personne difficile », c’est-Ă -dire dont les comportements et le travail ne sont pas Ă  la hauteur de ce que vous attendez
 Face Ă  ce type de situation, cherchez d’abord Ă  comprendre les motivations de cette personne. Vous devez comprendre pourquoi cette personne adopte ces comportements problĂ©matiques. Pourquoi chercher d’abord Ă  comprendre ? Parce qu’une fois que vous aurez compris pourquoi cette personne agit ainsi, vous pourrez l’aider
 et vous obtiendrez sans doute de meilleurs rĂ©sultats que si vous la rĂ©primandez ! Car vous serez orientĂ© vers la recherche de solutions, et non plus vers les reproches
 Par exemple, si un employĂ© rend des rapports dont la mise en page laisse Ă  dĂ©sirer, vous vous imaginerez peut-ĂȘtre que cet employĂ© se fiche de son travail. Mais en fait, aprĂšs avoir approfondi la question, vous dĂ©couvrirez peut-ĂȘtre que cette personne a simplement besoin d’une petite formation pour apprendre Ă  maĂźtriser le logiciel qu’elle ne connaĂźt pas
 Peut-ĂȘtre qu’un collĂšgue pourrait prendre 1 heure pour lui expliquer le fonctionnement de ce logiciel
 tout simplement
 Demandez conseil Ă  un collĂšgue
 Face Ă  un collĂšgue difficile, vous avez peut-ĂȘtre perdu espoir. Vous n’avez pas trouvĂ© de solutions pour apaiser la relation, obtenir ce que vous souhaitiez, ou travailler dans de bonnes conditions. Et vous avez envie de baisser les bras
 Attendez ! Avez-vous pensĂ© Ă  demander l’avis d’un ami ou d’un autre collĂšgue en qui vous avez confiance ? Souvent nous manquons de recul face aux situations que nous vivons au quotidien. En demandant conseil Ă  quelqu’un d’autre, vous trouverez certainement de nouvelles idĂ©es. Vous arriverez peut-ĂȘtre Ă  distinguer de nouvelles opportunitĂ©s, Ă  envisager de nouvelles pistes
 Choisissez vos combats
 Quand vous ĂȘtes obligĂ© de travailler avec un collĂšgue difficile, vous finissez par avoir de nombreuses choses Ă  lui reprocher
 Cela vous tracasse, vous y pensez souvent. Et vous ressentez le besoin d’en parler. C’est donc ce que vous faites vous en parlez auprĂšs de vos autres collĂšgues, ceux qui ne sont pas concernĂ©s par le problĂšme. Quel est le risque ? Le risque, c’est que vos collĂšgues se dĂ©tachent progressivement de vous, car vous allez passer pour le rĂąleur de service
 et vos collĂšgues en auront marre de vous entendre vous plaindre
 Vous l’avez peut-ĂȘtre remarquĂ©, d’ailleurs, si certains de vos collĂšgues ont dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  vous fuir, ou changent de sujet quand vous abordez vos mĂ©saventures avec le collĂšgue difficile. Vous devenez pour eux, Ă  votre tour, un collĂšgue difficile
 malheureusement
 Que faire alors ? Le truc, c’est de vous concentrer sur les problĂšmes les plus importants. Ne vous Ă©parpillez pas. Choisissez vos combats, et choisissez les bons moments pour en parler
 Exercez-vous faites des jeux de rĂŽles
 Vous avez peur d’un face Ă  face inĂ©vitable avec un collĂšgue difficile ? Vous avez peur de mal rĂ©agir ? Dans ce cas, le mieux c’est encore de vous prĂ©parer Ă  ce face Ă  face. Pour cela vous pouvez utiliser les jeux de rĂŽle avant la fameuse rencontre, placez-vous devant votre miroir, et entraĂźnez-vous Ă  dire ce que vous voulez lui dire
 Vous pouvez ensuite passer Ă  l’étape supĂ©rieure demandez l’aide d’un ami ou d’un collĂšgue de confiance, rĂ©pĂ©tez votre discours » devant celui-ci. De cette façon vous allez corriger, amĂ©liorer, perfectionner vos propos. Vous pourrez procĂ©der Ă  des rĂ©glages dans le calme phrases Ă  dire absolument, tournures Ă  utiliser, piĂšges Ă  Ă©viter, etc.. Et vous gagnerez en confiance ! Pour aller plus loin, votre complice peut aussi vous donner la rĂ©plique en imaginant les propos que le collĂšgue difficile pourrait alors vous adresser
 En faisant cela, vous anticiperez les objections de votre adversaire » et vous pourrez donc prĂ©parer vos rĂ©ponses
 Quand restaurer la confiance ? Attendez d’ĂȘtre sĂ»r de l’autre avant de baisser la garde
 Finalement la personne difficile, qui vous a posĂ© tant de soucis, vient s’excuser et vous propose de renouer les liens
 Ses excuses sont un signe positif du moment qu’elles sont sincĂšres, mais vous ne devez pas mĂ©langer excuses » et confiance » Ce n’est pas parce que vous excusez cette personne que tout de suite vous pouvez lui refaire confiance. Autrement dit, excusez cette personne si vous y ĂȘtes disposĂ©, mais n’oubliez pas que le confiance se re-construit avec le temps et des efforts. Vous devez donc rester sur vos gardes. Demandez-vous quels efforts vous attendez de cette personne afin qu’elle vous prouve que vous pouvez dĂ©sormais lui faire confiance. Vous pourrez faire de nouveau confiance Ă  cette personne quand elle vous aura prouvĂ© sa sincĂ©ritĂ©. Et ne vous laissez pas abuser par un dĂ©sir trop fort, une envie trop pressĂ©e de lui faire Ă  nouveau confiance
 Vous vous mettriez en danger et vous pourriez vite le regretter
 RĂ©sumons les idĂ©es que j’ai dĂ©veloppĂ©es dans cet article. Si vous avez affaire Ă  une personnalitĂ© difficile au travail, prenez le temps de rĂ©flĂ©chir avant d’agir ; N’agissez pas avec impulsivitĂ©. Prenez le temps de comprendre l’autre, de comprendre pourquoi il a agi ainsi. Pensez Ă  demander l’avis d’une personne extĂ©rieure. Ne vous dispersez pas, choisissez vos combats, et concentrez-vous sur les combats les plus importants. Avant le face Ă  face, exercez-vous Ă  l’aide de jeux de rĂŽle. Et une fois la discorde passĂ©e, restez sur vos gardes encore quelques temps, ne refaites pas confiance trop vite
 Et vous ? Aimeriez-vous ajouter d’autres conseils ? Comment conseillez-vous de rĂ©agir devant les personnalitĂ©s difficiles ?

Tropbonne trop conne - Cessez d'ĂȘtre (trop) gentille, soyez vous ! par Anne Boutelant aux Ă©ditions Marabout. Si vous voulez Ă©chapper Ă  cette « Ă©pidĂ©mie », qui touche une majoritĂ© Ă©crasante de femmes (on doit friser les 99,9 %), lisez ce livre ! Enfin, ce journal pr Oups, le prince charmant a un siĂšge-auto dans sa voiture et des dessins sur son frigo. Le tout livrĂ© sans mode d' les conseils avisĂ©s de belle-mĂšre », qui vous le disent pas facile, mais on s'en sort en suivant quelques rĂšgles...Pour que tout le monde trouve sa place, il faut jouer aux chaises musicales. Parfois, Fred part en week-end seul avec les enfants, je ne m’impose pas, j’en profite pour faire une soirĂ©e filles, ou vendredi, jour oĂč on les rĂ©cupĂšre, c’est moi qui vais les chercher Ă  l’école pour passer une heure en tĂȘte Ă  tĂȘte avec eux. La semaine prochaine, Fred emmĂšne son fils Ă  un concert de Kendji. J’en profiterai pour aller faire un bowling avec sa fille. Sarah, en couple depuis deux ans, deux beaux-enfants. On sait ce qu’on peut apporter Je me suis demandĂ© ce que j’avais envie de leur transmettre, en quoi je pouvais ĂȘtre une valeur ajoutĂ©e » pour eux. Ma rĂ©ponse les voyages. Leur mĂšre a peur de l’avion. Moi, c’est ma passion et j’ai envie de leur faire dĂ©couvrir diffĂ©rentes cultures
 Sentir qu’on apporte quelque chose, qu’on est lĂ©gitime, qu’on n’est pas seulement celle qui a piquĂ© leur pĂšre et la place dans le lit oĂč ils se rĂ©fugiaient pour regarder Koh-Lanta ». CĂ©lia, en couple depuis huit mois, deux beaux-enfants. On partage ce qui nous touche Une scĂšne Ă  laquelle on a assistĂ© dans la rue, un film, un livre, une discussion
 Face Ă  un enfant avec qui on va ĂȘtre amenĂ©e Ă  partager un quotidien, il faut raconter ce qui nous touche, ce qu’on a aimé  ça l’encouragera Ă  faire pareil. Je suis engagĂ©e auprĂšs de l’organisation internationale Sea Shepherd et, il y a trois ans, j’ai montrĂ© Ă  mon beau-fils de 12 ans Blackfish », un documentaire sublime sur les orques. Il a aimĂ©, mais a ajoutĂ© avec franchise sans plus ». De son cĂŽtĂ©, il m’a fait une dĂ©mo de Resident Evil »  Pas trop mon truc, mais c’est un Ă©change de bons procĂ©dĂ©s. Surtout, je ne le juge pas, du coup, il me respecte. Emilia, en couple depuis trois ans, un beau-fils. On Ă©crit les rĂšgles On a les filles un week-end sur deux. Leur pĂšre culpabilise de ne pas les voir souvent alors, quand elles sont lĂ , il n’y a plus de rĂšgles. RĂ©sultat, j’interviens et je passe pour la rabat-joie. On vient d’afficher les rĂšgles de la maison » dans la cuisine. Dix points, sur lesquels on est tombĂ©s d’accord Samuel et moi. C’est actĂ©, les enfants savent Ă  quoi s’en tenir. Ça m’évite d’avoir Ă  les reprendre quand leur pĂšre ne relĂšve pas. Parce que, dĂ©sormais, il suffit d’un regard ou d’un sourire en coin pour leur signifier qu’il y a un problĂšme de coude sur la table ou qu’on ne dit pas la sƓur Ă  ». Aurore, en couple depuis deux ans, deux belles-filles. On lit l’histoire du soir C’est comme ça que je me suis rapprochĂ©e de la fille d’Antoine, 4 ans. Dix minutes Ă  lui lire une histoire, ce n’est pas long, mais c’est un moment d’intimitĂ© et de tendresse. Je ne suis pas une conteuse, je ne fais pas les diffĂ©rentes voix, et je ne mime pas le mĂ©chant, mais on est cĂŽte Ă  cĂŽte et c’est sympa. Un rituel, ça permet de s’intĂ©grer tout doucement dans la vie quotidienne d’un enfant. Surtout que, pour le moment, je ne vis pas avec Antoine. Anne, en couple depuis un an, une belle-fille. On fait des choses ensemble Il faut accepter que, pour Ă©tablir un lien avec ses beaux-enfants, ça puisse passer par autre chose que la parole. C’est mĂȘme plus simple. Peu de temps aprĂšs avoir rencontrĂ© leur pĂšre, j’ai proposĂ© Ă  mes belles-filles de refaire la dĂ©coration de leur chambre. Se concentrer sur un objectif commun, ĂȘtre dans l’action, ça rend les choses plus fluides et naturelles. Maria, en couple depuis six ans, deux belles-filles Être belle-mĂšre c'est de la comprĂ©hension On ne critique jamais leur mĂšre MĂȘme si, elle, ne se gĂȘne pas pour le faire, mĂȘme si c’est dur
 Je ne dis rien, j’encaisse. Comme ça, je reste lĂ©gitime auprĂšs d’eux. Totalement neutre. Et quand ils insistent Maman, elle fait les pĂątes mieux que toi. » Je leur prouve juste qu’il y a mille façons d’accommoder des plats, et je leur propose de faire la cuisine avec moi. Il faut de la patience, et mettre son orgueil sous le torchon. Laura, en couple depuis quatre ans, trois beaux-enfants. On est avant tout l’amoureuse du pĂšre Au dĂ©but, quand je voyais mon beau-fils de 15 ans sortir tous les week-ends malgrĂ© son bulletin catastrophique, je bouillonnais. Parce que je ne savais pas ce que j’avais le droit de dire. Mon Ă©quilibre, je l’ai trouvĂ©. Je dis Ă  mon mec ce que je pense, parce que c’est mon rĂŽle, exactement comme s’il me racontait une anecdote de bureau. Ce qu’il fait de mon avis, ce n’est plus mon problĂšme. Élise, en couple depuis quatre ans, un beau-fils. On leur laisse le choix Le fameux T’es pas ma mĂšre », je l’ai entendu trĂšs vite. Ça a fusĂ© quasiment le deuxiĂšme soir. Au lieu de me braquer, j’ai choisi de l’utiliser. Par exemple Si tu Ă©tais ma fille, on referait tout le contrĂŽle, pour comprendre lĂ  oĂč ça coince. » Ça sous-entend plein de choses qu’elle n’est pas obligĂ©e d’accepter, que je ne suis pas obligĂ©e de lui proposer, mais que c’est dans son intĂ©rĂȘt que je le fais. Le fait de les laisser dĂ©cider, ça les responsabilise dans cette relation, oĂč au fond personne ne leur a demandĂ© leur avis. Sabine, en couple depuis cinq ans, trois beaux-enfants. On sait botter en touche J’ai envie de hurler chaque fois que je rentre dans les chambres en bazar de ses deux ados. Au dĂ©but, j’ai refusĂ© de mettre un pied dans le conflit. Aujourd’hui, je refuse de mettre un pied dans leur chambre. Leur linge propre, je le pose sur la commode dans le couloir. Je ne sais pas ce qui se passe dans leur chambre, il peut m’arriver de ne pas voir leur linge sale pendant des semaines, jusqu’à ce qu’ils se plaignent de ne plus avoir de chaussettes. Je fais l’autruche, et ça fonctionne trĂšs bien. Depuis quelque temps, ils pensent Ă  jeter leur linge dans le panier. CĂ©line, en couple depuis quatre ans, deux beaux-enfants. On connaĂźt les enjeux de l’aventure Avant de devenir belle-mĂšre, j’avais entendu une phrase dans les Maternelles », que bizarrement j’ai retenue tout de suite Être belle-mĂšre, c’est aborder la maternitĂ© par la face nord. » C’est devenu un mantra. Être belle-mĂšre, c’est plus dur qu’ĂȘtre mĂšre. Alors on a le droit d’en avoir ras le bol, le droit de jeter parfois l’éponge, le droit d’appeler Ă  l’aide, le pĂšre surtout, Ă  qui on demande conseil, mais jamais de prendre parti
 Pas facile ! Mais accepter que ça soit difficile, ça change tout. Laura, en couple depuis six ans, un beau-fils. On applique la technique du Et moi alors ? » Quand on est de nature Ă  ĂȘtre trop gentille et Ă  avoir peur de dĂ©ranger, ça peut vriller trĂšs vite. Pour que ça fonctionne, une belle-mĂšre doit au contraire dĂ©fendre sa place et ses intĂ©rĂȘts bec et ongles. Pas facile pour moi
 Alors j’applique la technique de ma niĂšce de 4 ans quand elle s’engueule avec ses copines Et moi alors ? » Cette petite phrase, ça m’aide Ă  avoir le sursaut d’égoĂŻsme nĂ©cessaire en cas de besoin. Encore un dĂ©jeuner chinois ? Et moi alors ? Vous savez, je fais des allergies Ă  l’arachide et la sauce des nems, c’est un piĂšge pour moi
 » Évidemment, on ira manger des nems, mais la prochaine fois, ils me demanderont si ça ne me dĂ©range pas. LĂ©a, en couple depuis deux ans, deux beaux-enfants. On dĂ©termine ce qu’on a Ă  gagner dans cette situation Quand j’ai rencontrĂ© Louis, il Ă©tait papa d’un petit garçon de 2 ans. AprĂšs des dĂ©buts compliquĂ©s, je suis allĂ©e voir un psy. Pour lui, tomber amoureuse d’un papa » n’est pas un hasard. J’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e par ma mĂšre, sans pĂšre, et j’ai toujours Ă©tĂ© son bĂ©bĂ©. J’ai compris que je ne m’étais jamais vraiment positionnĂ©e en adulte dans ma vie, et que cette histoire d’amour mettait le doigt lĂ  oĂč ça faisait mal
 Mais aussi lĂ  oĂč ça pourrait faire du bien. À partir de lĂ , j’ai pris mon rĂŽle de belle-mĂšre comme un dĂ©fi personnel m’affirmer en tant qu’adulte, autonome affectivement, et ce, grĂące Ă  mon homme qui est dĂ©jĂ  papa. Caroline, en couple depuis un an, un beau-fils. Jen ai grave marre d’ĂȘtre trop gentille, grave marre d’ĂȘtre indulgente, grave marre de dire oui et amen Ă  tout les caprices de tout le monde. Alors que les gens ne font jamais aucun effort pour toi. C’est mĂȘme pas un au revoir, c’est un adieu. 26 Jul 2022
Au secours, je suis trop gentille Vous aussi il vous arrive d’ĂȘtre trop gentille? Vous dites oui quand vous voudriez dire non pour faire plaisir? Vous mettez vos besoins de cĂŽtĂ© pour les autres? J’ai le mĂȘme problĂšme et je vous partage comment je compte y remĂ©dier. Je veux faire ce travail sur moi et je vous donnerai tous les conseils et outils que je pourrais. Dans cet article, je vous partage mon plus gros problĂšme, ce sur quoi je dois travailler pour Ă©voluer, ce qui me bloque pour libĂ©rer mon potentiel dans le monde. Pourquoi est-ce que je suis trop gentille? Je suis trop gentille. Voila c’est dit. » Ça parait peu de chose mais c’est juste la pointe de l’iceberg. DerriĂšre ce tout petit dĂ©faut de rien du tout, ce cache une myriade de croyances limitantes, de peurs ancrĂ©es et de manque d’amour de soi. J’ai toujours appris qu’il fallait ĂȘtre gentille, qu’il ne fallait pas ĂȘtre Ă©goĂŻste et prendre en compte les besoins des autres. On m’a appris Ă  ĂȘtre polie, sage, Ă  cacher mes Ă©motions
 Quand je me comporte gentiment, quand j’aide les autres, quand je fais attention Ă  leurs besoins et leurs envies, j’ai l’impression que je suis une bonne personne. Ça valide en moi la croyance que je suis une bonne personne. Ça me rend fiĂšre de moi de savoir que j’ai agit selon mes valeurs et ce que l’on m’a appris. Je suis comme une petite fille qui voudrait un bon point. Il y a un temps pour ĂȘtre gentil et un temps pour dire ça suffit! » Pourquoi est-ce un problĂšme? L’envers de la mĂ©daille c’est que j’ai du mal Ă  m’affirmer et Ă  savoir dire non. Je suis souvent la bonne poire qui rend service, qui donne son temps et son Ă©nergie en s’oubliant un peu en chemin. J’aimerais que ce soit diffĂ©rent, j’aimerais prendre mon envol et Ă©voluer en une nouvelle version de moi-mĂȘme plus assurĂ©e, qui sait dire non quand il le faut et qui a suffisamment confiance en elle pour revendiquer ses idĂ©es et pour valoriser ses propres besoins. La consĂ©quence Ă  ce manque d’affirmation c’est que En disant oui Ă  tout le monde, je me dis non Ă  moi-mĂȘme. Je place mes besoins aprĂšs ceux des autres et je finis par ĂȘtre frustrĂ©e, Ă©nervĂ©e, déçue. En plus, ensuite j’en veux aux autres. Pourtant la seule personne a blĂąmer c’est moi-mĂȘme. C’est bien moi qui dĂ©cide de dire oui et d’ĂȘtre gentille. On m’a appris que j’étais responsable des sentiments des autres, que j’avais le pouvoir de dĂ©cevoir, de rendre heureux, de blesser les autres par mon comportement et mes paroles. Pourtant, ce n’est pas vrai et je le sais. Pourquoi ne sommes-nous pas responsables des Ă©motions des autres? Chacun est responsable de ses Ă©motions. Je n’ai pas le pouvoir de crĂ©er des Ă©motions chez les autres, ce sont eux Ă  travers leur interprĂ©tation de la situation qui gĂ©nĂšrent leurs propres Ă©motions. Nous l’avons vu dans l’article concernant le modĂšle de Brooke. En effet, ce modĂšle en 5 lignes nous permet de comprendre comment s’articulent les circonstances de la vie, les pensĂ©es, les Ă©motions, les actions et les rĂ©sultats. Les 5 lignes du modĂšle Circonstances neutres PensĂ©es Émotions Actions RĂ©sultats Les circonstances de la vie sont neutres, elles n’ont un sens qu’à travers nos pensĂ©es. Ces pensĂ©es sont des interprĂ©tations des circonstances et elles gĂ©nĂšrent des Ă©motions. Ces Ă©motions nous pousse Ă  rĂ©agir, agir ou ne pas agir. Ce qui crĂ©era les rĂ©sultats dans nos vies. En sachant cela, je me rend compte que les Ă©motions des autres ne sont pas sous mon contrĂŽle. MĂȘme si j’aimerais contrĂŽler ce que les autres pensent de moi, je ne peux pas. Tout ce que je fais, tout ce que je dis est une circonstance neutre dans le modĂšle de Brooke des autres. Ils dĂ©cident ensuite de ce qu’ils veulent en penser et c’est cela qui crĂ©e leurs Ă©motions. Ces Ă©motions conduiront Ă  leurs actions et leurs rĂ©sultats. Et c’est lĂ  que mon cerveau bug, il est en dissonance cognitive car il pense Ă  la fois deux pensĂ©es contradictoires. D’un cĂŽtĂ©, j’ai appris que je dois ĂȘtre gentille pour que les autres m’apprĂ©cient et m’acceptent. Et d’un autre cĂŽtĂ©, je sais que je n’ai aucun contrĂŽle sur les Ă©motions des autres. Les deux pensĂ©es coexistent, la premiĂšre est plus forte car elle est bien plus ancienne et ancrĂ©e que l’autre. En utilisant le modĂšle de Brooke, je peux travailler pour Ă©liminer la premiĂšre pensĂ©e. Pour cela, je dois me rĂ©pĂ©ter encore et encore la nouvelle pensĂ©e dĂšs que l’ancienne se prĂ©sente pour la renforcer. C’est ce que je vais faire. Les consĂ©quences d’ĂȘtre trop gentille Vous voyez ce problĂšme d’ĂȘtre trop gentille provient de mon Ă©ducation, de mon image de moi, de mes croyances limitantes, de ma confiance en moi, de mon manque d’affirmation et de ma peur du rejet. Cela crĂ©e un cocktail vraiment Ă©picĂ© qui me pose problĂšme dans ma vie. Ma relation avec les autres en pĂątit. En effet, je suis souvent prise pour la bonne poire, je manque d’autoritĂ©, je ne gagne pas le respect des autres
 Vos relations avec les autres sont le reflet direct de votre relation avec vous-mĂȘme ». Mon mĂ©tier est de manager des personnes. Être trop gentille me pose aussi des soucis au travail. J’ai du mal Ă  me faire respecter, Ă  faire preuve d’autoritĂ©, Ă  trouver ma place, Ă  dire non
 Mais tout ça c’est fini, mon objectif est de changer. Je vais trouver le moyen de devenir plus affirmĂ©e, plus assurĂ©e, de mieux me connaĂźtre pour reconnaĂźtre mes besoins, apprendre Ă  dire non, prendre confiance, me sentir bien quand je me passe en prioritĂ©. Conclusion Vous voudriez apprendre Ă  vous faire passer en premier? Vous en avez marre d’ĂȘtre trop gentille? Ça tombe bien moi aussi! Je vous partagerai dans les prochains articles, les mĂ©thodes que je vais essayer, comment je les applique Ă  ma vie et les rĂ©sultats que j’obtiendrai. Je vous dirai ce qui marche pour moi et si vous ĂȘtes dans une situation similaire Ă  la mienne j’espĂšre que vous y trouverez des outils qui vous aideront. J’ai hĂąte de tester des mĂ©thodes, des outils pour apprendre Ă  m’affirmer et Ă  dire non. J’espĂšre trouver une solution Ă  mon problĂšme et devenir une meilleure version de moi-mĂȘme.
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